Un jour la nuit

  • Année

    1999
  • Chorégraphie

    Michèle Anne De Mey
  • Interprété et créé par

    Christian Crahay, Aurélien Desclozeaux, Joanna O'Keeffe, Sarah Piccinelli, Chris Welsch, Francesca Zoïa
  • Assistant à la chorégraphie

    Olivier Dekegel
  • Scénographie

    Michel Thuns
  • Costumes

    Cie Michèle Anne De Mey, Gaëtanne Bibot
  • Création des éclairages

    Dries Vercruysse

Le spectacle

Un jour la nuit s’inscrit dans le prolongement d’un triptyque composé d’une solo ‘Arie-Antiche’, dont la chorégraphe était aussi l’interprète, puis de ‘Cahiers’, pour un trio d’hommes et, enfin, de ‘Katamênia’ tout en fragilité et tension, conçu pour quatre femmes. Après ce parcours à travers la notion de masculin et de féminin, Michèle Anne De Mey s’intéresse à présent aux rapports entre hommes et femmes.

Trois couples évoluent sur le thème de la passion.

Ce spectacle de danse est aussi une narration. Les six interprètes racontent la plus vieille histoire du monde. Une histoire qu’on racontait avant même que les saisons n’existent, quand le jour et la nuit se confondaient encore.

Trois nuits d’amour vont aboutir à l’impossibilité d’aimer, au tabou de l’amour merveilleux.
Quand elle sera là, tu dormiras…

En choisissant les ‘Lieder eines fahrender Gesellen’ et les trois premiers mouvements de la Symphonie n°1 ‘Der Titan’ de Gustav Mahler, Michèle Anne De Mey a trouvé une couleur musciale correspondant parfaitement à la définition de la passion.
Mahler, comppositeur des passions dévastatrices, dans la joie comme dans la douleur, trouve ici un terrain d’épanouissement naturel.
La complicité entre partition et chorégraphie est proche de l’osmose et Michèle Anne De Mey assume totalement les options classiques, presque romantiques allant à contre-courant de la tendance générale de la danse contemporaine.

Analyse Musicale Gorges-Elie Octors
Régie générale Marc Demey
Relations extérieures Gaëtane Bibot
Crédit photo Lou Herion / Jorge Leon
Production Astragales ASBL - Hélène Dubois et Charleroi/Danses
Avec l'aide du Ministère de la Communauté française de Belgique - Secteur de la Danse

Ce qu'en pense la presse

Des notes en sourdine carressent le solence plein où se love la tendresse des commencements; plus tard poussé haut et fort, le son s’envolera en jeux d’esquive et actes forts. L’histoire s’enracine en un temps de clarté et d’ombre confondues, auxquelles l’amour qui naît donnera leurs contours. Au seuil de la toute première nuit, une jeune fille reçoit la visite d’un homme sans visage qui, à l’aube, disparaît; ils se découvriront par le verbe d’abord, puis par la fusion des corps. Ils s’aimeront dans le cycle des jours, des mois, des saisons, en deçà de l’ultime interdit, jusqu’à enfanter le soleil et la lune, leur éternelle fuite.
La Libre Belgique - Mars 1999
Marie Baudet
Un éblouissement. Une heure trente de musique et d’émotion, peuplée de danses qu’on croirait volontiers spontanées, si l’on ne connaissait pas le travail de fond de l’équipe dirigée par Michèle Anne De Mey.
La Gazette de Liège - Mars 1999
Le spectacle dégage une impression générale de liberté absolue, naïve, presque utopiste, comme seuls les adolescents la goûtent. Une petit bout d’éden où la seule vraie quête est celle du partage d’un bonheur forcément éphémère. Un univers où tout est encore possible.
Le Matin - Mars 1999
Demetrio Scagliola
Avec « un jour la nuit », elle se rapproche d’une certaine forme de ballet classique à vocation narrative. Sa danse, par contre, reste contemporaine, même dans ses détournements de la technique classique.
Le Soir - Mars 1999
Jean-Marie Wynants
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