Un court-métrage dansé en préparation

A défaut de pouvoir occuper les théâtres européens, Michèle Anne De Mey a décidé d’utiliser un autre medium pour danser: le cinéma.

En collaboration avec son fils, Gaspard Pauwels cinéaste, elle prépare actuellement un court-métrage sur le thème du confinement. Le huis-clos, un thème qui nous occupe, voire nous hante tous, depuis plus d’un an maintenant. 

Le projet est en cours d’écriture et les conditions sont plus vraies que nature, l’une est en quarantaine stricte à Taïwan, enfermée dans sa chambre d’hotel, l’autre, quant à lui est en Guadeloupe, confiné également. Ils lisent, échangent et écrivent par FaceTime en s’adaptant aux fuseaux horaires de l’un et de l’autre. 

Le pitch : Deux jeunes, un garçon et une fille, seuls dans la maison familiale, s’inventent des jeux, parfois pervers.  
Au fil des scènes, le spectateur sera emmené dans leur imaginaire, au point de ne plus savoir le distinguer de la réalité. 

Pour cette création, Michèle Anne De Mey a fait appel à Violette Wanty danseuse découverte sur sa production précédente, River, et Aurélien Oudot, circassien, tous deux confinés en France. 

Chacun y amènera de son propre vécu, de son ressenti. 

Après un mois de création en studio à Bruxelles, le film sera tourné durant l’été, dans la loire, dans une vieille maison familiale, où, pour l’occasion, toute l’équipe vivra durant un mois et demi. Un autre huis-clos.

Le choix du court-métrage s’explique par la volonté de garder une trace dansée de cette année pas comme les autres.